Depuis une quarantaine d'années, la géophysique a peu à peu acquis une place importante parmi les méthodes utilisées pour des études archéologiques. Elle est la seule méthode qui permette d'obtenir, de manière non destructive, des informations sur les structures présentes dans le sous-sol et qu'aucun indice ne signale en surface.
Les potentialités d'investigation qu'elle offre dans ce domaine restent, pourtant, encore mal connues du grand public et d'une grande partie de la communauté scientifique, en comparaison à d'autres disciplines de l'archéométrie.
Le géoradar est une méthode pouvant servir à localiser des objets, d'anciennes fondations de bâtiments, des tunnels souterrains ainsi que des sépultures.
Dans certains cas, les méthodes électromagnétiques (systèmes EM-61, EM-31, etc.), ainsi que la magnétométrie et la résistivité électrique sont d'autres méthodes pouvant être appliquées aux études archéologiques
La vision du sous-sol que nous obtenons par prospection géophysique est toujours partielle et même lorsque plusieurs méthodes sont employées, les limites spécifiques à chacune d’entre elles (sensibilité aux perturbations, profondeur d’investigation, contextes environnementaux non favorables…) font que jamais nous n’obtiendrons une connaissance exhaustive du sous-sol.
Si la géophysique ne peut donc à elle seule établir un diagnostic archéologique, elle peut, en revanche, être d’une aide essentielle dans les différentes étapes de protection et d’étude des sites, de l’étude d’impact en amont des travaux d’aménagement à la fouille préventive avant la destruction totale ou partielle des vestiges.
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